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Pour la reconnaissance officielle du Risque Majeur de Pénurie Alimentaire
Il est de la responsabilité des autorités de garantir des conditions minimales de sécurité pérennes et d’approvisionnement pour chaque citoyen et à chaque citoyen d’y veiller.
Responsabilités des maires et préfets sur les risques alimentaires
Étant donné l’absence de plan communal de sauvegarde (PCS) et DICRIM intégrant les risques majeurs alimentaires, la sensibilisation des populations n’est pas faite à ce sujet.
Pourtant, en cas de dommages et de troubles à l’ordre public résultants de ruptures de chaînes d’approvisionnement et de stocks alimentaires (2 à 3 jours de stock dans les magasins) et donc de rupture du continuum sécurité défense, les maires et préfets qui ne sauraient faire face aux violences seraient potentiellement coupables à l’article 121-3 du Code Pénal pour manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.
L’information à la population sur les risques majeurs est cruciale. La vérification que cette information a été bien assimilée par les citoyens est également importante. Ces deux actions participent du continuum sécurité défense.
Alertes officielles de l’État
Les risques alimentaires ont fait l’objet d’alertes et de propositions au sénat et sont à la base de la création du Conseil National pour la Résilience Alimentaire
Proposition de Résolution sur la résilience alimentaire des territoires et la sécurité nationale du 20 juin 2019 par la sénatrice Françoise Laborde
Importance vitale du secteur d’activité de l’alimentation
question posée au sénat en décembre 2020 par le sénateur Frédéric Marchand
Première Journée Parlementaire sur la Résilience Alimentaire
Vidéoconférence en avril 2021
vulnérabilité alimentaire et continuum sécurité défense
Lors d’une manifestation organisée par la Brigade DICRIM et la mairie de Bollène (autorisée par la préfecture du Vaucluse) le 28 mars 2021, il a été constaté que le continuum sécurité défense posait question.
Cette manifestation appelée Dégustation DICRIM était de nature à sensibiliser les citoyens en place publique sur le manque de résilience alimentaire.
Étaient exposés un échantillon de produits locaux et des panneaux affichant les différents plans de sauvegarde des populations.
Lors d’échanges avec les organisateurs de la manifestation, les primo-intervenants en cas de plan d’urgence que sont les gendarmes ont reconnu qu’ils seraient bien désemparés s’ils devaient intervenir sur une crise grave tout en manquant de nourriture.
Ils ne connaissaient pas cette vulnérabilité alimentaire alors que les alertes exposées plus haut sont officielles. Ces citoyens en uniforme de gendarmes ont pu repartir de cette dégustation DICRIM avec des connaissances utiles à leurs missions.
Sur la question des responsabilités, un article offrant un panorama complet,
par la lanceuse d’alertes Stéphanie Gibaud :
Reprenons le contrôle de nos vies
Brigade DICRIM et gendarmes lors de la dégustation DICRIM de Bollène, mars 2021
Autres pays : l’exemple de la Suède
L’anticipation des crises au niveau national est tout à fait possible.
C’est le cas en Suède par exemple, qui envoie à chacun de ses habitants un livret pour les aider à mieux se préparer pour tout ce qui peut arriver, que ce soit des accidents graves, des intempéries extrêmes, des cyberattaques ou des conflits militaires.